Si nous vivions dans un monde aux ressources illimitées, le confort se mesurerait à la quantité : plus d’équipements, plus d’espace, plus de consommation. Dans un tel modèle, les projets sont guidés non par le bon sens, mais par le « toujours plus ». La surabondance devient la norme, et la surconsommation — d’énergie, d’eau, de données — sa conséquence. Peu à peu, l'essentiel laisse place au superflu.

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Mais notre planète n'est pas infinie.

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Elle offre pourtant tout ce qu’il faut pour bien vivre. Certaines ressources sont limitées ou épuisables — comme le pétrole ou l’eau. D’autres, comme le soleil, sont renouvelables. Certaines méthodes d’extraction ou de transformation sont polluantes, d'autres plus sobres. Dans un monde où l’essentiel est parfois oublié, où le futile devient nuisible, où se chauffer et accéder à l’eau peut devenir difficile, il est temps de redéfinir le confort en fonction qualitatif et de la juste quantité.

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La préservation nécessaire des ressources, la hausse des coûts énergétiques nous poussent vers plus de sobriété. Ce changement ne doit pas être perçu comme une régression, mais comme une opportunité : celle de faire des choix justes, raisonnés, au service de projets plus respectueux et plus durables.​​​​